Je meurs d'envie d'être bolchevist
Pour mettre le feu au tas d'ordures puant qu'est ce [monde abjec
En une myriade de points écarlates
Un bolcheviste, une tête de sauge
Pour embraser le monde d'un fer qui l'anéantira. J'ai hâte de voir brûler ces trop-pleins débordants Et ces foultitudes repues et grouillante
Comme un champ de mauvaises herbes immondes Réduites en cendre
Et puis de voir germer les âmes nouvelles, les âmes vraies
Assez de ce vaste carré de choux pourrissant qu'o
[appelle le monde
Que renaissent de cette friche balafrée de cendr
Des âmes neuves et farouches
Mais sans une trace d'égalité obscène
Sans un souffle, plus obscène encore, de perfectio
[humaine
Je salue la fleur rouge de l'hibiscu
Et j'envoie l'humanité aux cinq cents diables. Aux cinq cents diables
Et tous ces pauvres minables avec, Ces bolchevistes
Ces requins
Ces êtres précieux et parfaits
Qui ne sont que saletés à jeter au feu