ePrivacy and GPDR Cookie Consent management by TermsFeed Privacy Generator

Les guerres que j'ai vues sont la suite des mémoires de guerre de Gertrude Stein, qu'elle écrivit juste après Paris France. Gertrude Stein et sa compagne Alice B. Toklas sont allées se réfugier, grâce à l'appui de leurs amis français de Paris, à Bilignin, petit village du Bugey, près de Belley. Ses souvenirs nous relatent au quotidien les années sombres de l'Occupation, quand chacun vivait dans la terreur des Allemands. Au-delà de son histoire personnelle, Gertrude Stein, intarissable francophile, raconte, dans ce témoignage exceptionnel et chaleureux, l'histoire dramatique que traverse la France alors, sans jamais perdre un instant ni la flamme de l'espoir, ni l'optimisme en des jours prochains meilleurs. " La guerre n'est jamais fatale mais elle est toujours perdue. Toujours perdue. Tout en disant cela, ils se savaient sincères. Toujours perdue. Cela me ramène à l'époque où, de huit à douze ans, j'ai lu quantité de livres, j'ai lu tous les drames historiques de Shakespeare ainsi que ses autres pièces. De plus en plus cette guerre, en 1942-1943, s'apparente à cela. Les horreurs, les terreurs, les terreurs de tous et l'impuissance de ces terreurs rapprochent cette guerre, si différente des antres, des drames de Shakespeare. La guerre de 1914-1918 n'était pas du Shakespeare tandis que celle-ci, n'ayant aucune signification, fait que le néant devient tangible. Lorsque, je lisais Shakespeare entre huit et douze ans, je baignais dans tout cela sans trop y croire, et de même par la suite, quand je découvris davantage de sens, davantage d'épouvante. Mais dans les pièces de Shakespeare il n'existe pas de signification, il n'existe pas d'épouvante, il n'y a que le chaos et la peur, tout comme à l'heure actuelle. "






Nos partenaires libraires
Acheter en ligne
Change your cookie preferences