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Lundi de Pâques, 9 avril 2007, au matin. Le voyageur a rendez-vous, devant la gare, avec un Valencien, le peintre Floriàn Witt. Ce bref séjour, du 9 au 11, il en a décidé sur un coup de tête, lorsqu'il écoutait, salle Pleyel, Le Sacre du Printemps. Durant toute cette journée du 9 avril, les deux hommes arpentent la ville que Floriàn Witt connaît depuis l'enfance. Ils marchent. Ils observent. Ils parlent des tableaux de Goya qui se trouvent dans la cathédrale. D'un poète catalan du XIVe siècle, Ausias March, mystique et sulfureux. De la guerre civile et des années 1930. De l'avant-garde et des années 1970. Mais aussi d'Audrey Hepburn. De Nerval et Baudelaire. De Picasso et de son ami sculpteur, Julio Gonzalez. De Claude Simon et Jean de la Croix. Y compris d'une vache nommée Capucine. Qui veut décrocher la lune. Et saute même par-dessus. " Valence est une ville pour marcher et te perdre ", lui a dit Floriàn Witt. Les deux jours suivants, le voyageur refait donc seul le même itinéraire. Il marche. La ville est un labyrinthe d'histoires et de souvenirs qui se superpose au labyrinthe dans lequel rumine sa mémoire. Des livres, des tableaux, des musiques, des visages, des fantaisies. Et toujours cette question qui le tourmente. Pourquoi a-t-il voulu partir ? Que cherche-t-il dans le labyrinthe : Ariane ou le Minotaure ? Et pourquoi la question reste-t-elle toujours sans réponse ?






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