Dom Luisito Bianchi est né le 23 mai 1927 à Vescovato, dans la province de Crémone en Lombardie. Il a seize ans en 1943, lorsqu’éclate la Résistance italienne au fascisme. Toute sa vie en sera marquée. Il aimait dire que la Résistance avait été pour lui la découverte que l’on pouvait «choisir son propre destin…» Il devient prêtre le 3 juin 1950, «à cause du pauvre qu’on opprime et du malheureux qui gémit»… Diplômé en sciences politiques, il est d’abord professeur au séminaire de Crémone (1950-1951), puis missionnaire en Belgique (1951-1955). Après deux ans passés comme vicaire en paroisse, il deviendra assistant provincial, puis vice-assistant national des ACLI (Associations chrétiennes des travailleurs italiens) jusqu’en 1967. Prêtre ouvrier pendant trois ans (1968-1970), il travaillera comme manœuvre, puis comme aide-soignant en hôpital. Il arrêtera cette expérience pour assister sa mère, veuve et malade, jusqu’à son décès. C’est à son chevet qu’il commencera à écrire La messa dell’uomo disarmato, qui avait alors simplement pour titre: Una resistenza. Il passera les trente dernières années de sa vie à l’abbaye de Viboldone, proche de Milan, comme aumônier des moniales bénédictines. C’est là qu’il meurt, le 5 janvier 2012. Luisito Bianchi est l’auteur de plusieurs autres ouvrages, en particulier: Come un atomo sulla bilancia, son journal de prêtre ouvrier, ou encore Dialogo sulla gratuità, Simon Mago… ainsi qu’un autre roman, Il seminarista, publication posthume qui raconte la naissance et la croissance d’une vocation religieuse mise à l’épreuve des doutes qui poussèrent l’intéressé à des choix radicaux.