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« Je suis pauvre, je t'épouse, le Tour de France sera mon cadeau de mariage », murmure Jean Robic à l'oreille de Raymonde Cornic, à la mairie du 14e arrondissement, le 21 juin 1947, trois jours avant le départ de la Grande boucle. Cette love story suffit à faire du Tour de France 1947 un Tour inoubliable.
Inoubliable, il l'est pour deux autres raisons. La première est historique, et concerne ce « cher et vieux pays » : le Tour 47 est en effet le premier Tour d'après-guerre, le Tour de la France libérée. Et Robic ressemble à la France. Aussi cabossé qu'elle, il a vécu l'exode, connu le rationnement. Robic s'est caché pour échapper au STO. Robic a renseigné la Résistance. La seconde raison est théâtrale, dramatique. Car Jean Robic, coureur disgracieux dont on s'est toujours moqué et dont l'équipe de France n'a pas voulu, ne pouvait, aux dires des experts, gagner le Tour. Tous ignoraient la promesse de Robic, la ténacité de Robic, l'endurance de Robic, les talents incroyables de grimpeur de ce vilain petit canard des cycles qui, du haut de son 1m61, a dicté sa loi à tous les héros du Tour sur les routes défoncées d'un pays en ruines.

Robic est un champion, Laborde un écrivain, et ce Robic 47 un livre captivant, une biographie romancée pleine de rebondissements, d'exploits et de coups tordus, enrichie par des photos Collector.








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