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Les amants de Bruges

Henry Bonnier (Auteur)

Présentation de l'éditeur

Haut fonctionnaire depuis longtemps à la retraite après avoir fait carrière du ministère de la Culture, mais avant tout peintre par vocation, Emile Meyssac a soudainement quitté Vilmont et le Luberon, où il s'était retiré, pour louer une chambre à Bruges, suscitant l'incompréhension de ses proches. " Au rythme de confidences faites à bâtons rompus ", l'exilé volontaire livre son secret - l'envers même de sa vie - à son ami médecin venu le rejoindre sur sa demande. Lorsqu'il avait dix-huit ans, l'amour d'une jeune fille, Isabelle, l'a fait naître à lui-même, en l'éveillant à la beauté spirituelle, par-delà cette beauté sensible que ses études classiques lui avaient fait découvrir. Une promesse l'a lié pour l'éternité à son amante, avant que cet amour ne leur soit à tous deux presque aussitôt interdit. La confession du vieil homme sur le point de mourir, c'est l'histoire de cette " improbable fidélité " sur laquelle il a essayé de fonder sa vie entière, en obéissant à une force intérieure dont il ignore la nature, alors qu'elle lui fait aimer, à Bruges, aussi bien le musée que le Béguinage. Mais en parallèle ou non, quelle vie Isabelle a-t-elle pu bien mener de son côté, séparée de lui ? Et avait-il eu raison de penser qu'il finirait par la retrouver ? Avec Les Amants de Bruges, rédigé sur le ton simple, mais prenant, d'une confession faite sous le sceau de l'amitié, Henry Bonnier tient la gageure de nous faire approcher de la spiritualité la plus haute, en évitant avec brio le piège du roman spiritualiste. Marie-Thérèse de Heaulme pour www.librairiecatholique.com

Ecrivain, Henry Bonnier a déjà écrit plus de quinze romans, des essais et des livres d'art.

L'ouvrage est rédigé sous forme de monologue, le héros racontant son étonnante histoire à son meilleur ami le docteur Wencelius. Ancien haut fonctionnaire, Emile Meyssac maintenant à la retraite, et devenu peintre par vocation, s'était retiré avec son épouse à Vilmont dans le Lubéron. Brusquement, à la suite d'un petit différent à propos d'un marchand de tableaux, il a tout quitté pour Bruges et a écrit à son ami pour lui demander de venir le voir d'urgence. Le bon docteur, inquiet comme tout son entourage, de cette fugue incompréhensible, a donc pris immédiatement le train pour la Belgique et, impatient de comprendre, s‘attend à une rapide explication. Il lui faudra faire preuve d'autant de patience que le lecteur puisque les causes de cette action remontent à plus de cinquante ans…
Pour comprendre la vie d'Emile Meyssac, il faut donc la connaître dans sa globalité. Parvenu à soixante dix ans, sentant que son coeur malade risque d'abréger ses jours, il tient à livrer à son ami la vérité de toute sa vie. C‘est à 18 ans qu'il est vraiment devenu lui-même lorsque, étudiant, il a rencontré Isabelle.

Un très beau roman, de ceux, très rares, que l'on n'oublie pas parce qu'ils vous laissent un goût d'éternité. Lorsque le lecteur referme ce livre il se sent meilleur, cette histoire lui rappelant tout ce qu'il y a eu de meilleur dans sa propre vie. Il y retrouve cette attirance naturelle à tout être humain qui n'a pas été perverti par les modes, vers la Beauté, la Vérité et la Fidélité. Mais tout plaisir se mérite ! Aussi faut-il faire l'effort de poursuivre la lecture lorsque l‘on est tenté d'abandonner, lassé comme Wencelius sans doute, par les lenteurs du malade qui doit se reposer en parlant de choses et d'autres, avant de retrouver le fil de son histoire. Mais personne n'abandonnera, suivant comme un roman policier cette étonnante intrigue jusqu'au dénouement inattendu et si beau !
Dans notre monde si plein de violence, d'injustices et d'horreurs, nous avons grand besoin de telles lectures pour reprendre courage et garder le cap vers le haut.






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