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" Le monde se révèle à nous surtout par le regard. Les autres sens ont beau nous solliciter, c'est par les yeux que nous existons à part entière. Cette vérité d'expérience se vérifie une fois de plus quand nous voyons les images du Sang d'un poète : elles possèdent une véritable force magique. Qu'il s'agisse d'un simple miroir, d'un couloir d'hôtel, d'une boule de neige ou d'un écolier en pèlerine, nous en faisons la découverte au sens propre du terme : nous ne les avions jamais vus sous cet aspect, nous croyons les voir pour la première fois, et cela avec stupeur, avec émerveillement. On parle de l'oeil du cyclone, et aussi de l'oeil-de-boeuf, de l'oeil-de-serpent, pierre précieuse agréable à regarder. N'oublions pas l'oeil-de-Cocteau, prunelle sombre qui contemple des objets disparus. Le titre même du film qu'il nous propose, Le Sang d'un poète, suffit à nous alerter, à nous faire comprendre ce qu'il veut nous apprendre, il ne sépare pas ce film de son oeuvre poétique : "La machine à images ne m'a été qu'un moyen de dire certaines choses dans la langue visuelle, au lieu de le dire par l'entremise de l'encre et du papier. " (Marcel Schneider)






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