En achetant une maison très grande, Giselle sut-elle qu'elle en ferait un lieu de création artistique appelé Roncenay ? Elle y éleva ses enfants et reçut tout ce qui comptait de la vie culturelle : Pemotshi, Malraux, Aragon, Sartre, Nimier, Matisse... La
maison de famille devint un lieu de mémoire.
Roncenay reste le lieu des conflits conjugaux, puis
familiaux puis politiques. À travers la vie de cette femme (1906-1999), ses amours, ses décisions, ses amitiés et à travers la description d'un lieu hanté par quelques démons, un large pan de la vie culturelle est décrit, mêlant fiction et réalité. Roman ou canular ? Une histoire en tout cas, " possible et imaginée " sur un air de Bellini.