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Le sang des Mugwump

Conte d'inceste tirésien

Héloïse Esquié (Traduction)
Doug Rice (Auteur)

Le lit avait dû engloutir Papy. Puis du lit sifflant émergea le corps de Grand-mère Mugwump. Davantage que le papier, davantage que les mots. Ses cheveux, sauvagement dépossédés autour de son visage, ressemblaient aux serpents cinétiques de Méduse, tes yeux vitreux de Caravage ramenés à la vie. Mugwump mangeait des mots, parlait la bouche pleine. Essayait de tout avaler à la fois. Des phrases et une prosodie absolument sublimes... J'en bave d'envie, et je parie que cela n'a pas échappé à Faulkner lui-même, mort où pas. Mais ce qui est encore plus impressionnant, c'est l'entrée de Rice dans la guerre du genre Rice redéfinit la masculinité (son identité ?) et la féminité (son autre ?) en les soumettant à un questionnement infini, implacable. Il en résulte une poésie vue comme analyse, qui s'inscrit dans ce qui doit bien s'appeler «la réalité». Kathy Acker DOUG RICE est né à Pittsburg. S'étant d'abord destiné à devenir prêtre, il garde un profond attachement à la foi catholique. Il a publié Le Sang des Mugwump en 1996. Il est professeur de littérature à Sacramento, et vit à Cool, en Californie. Proche de Raymond Federman, Doug Rice revendique l'influence de James Joyce, Homère, Faulkner, T.S. Eliot, Marcel Duchamp, William Burroughs et Kathy Acker. Il également écrit A Good Cuntboy Is Hard to Find et Skin Prayer.






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