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C'est la guerre. Cette guerre de 14 qui semble ne jamais vouloir finir. Là-bas, en tout cas, au creux de l'Adriatique, elle paraît interminable. Les Autrichiens, qui occupent l'Istrie, y ont enrôlé de force des soldats et réquisitionné des chevaux. Tandis que son père a été ainsi envoyé sur des fronts lointains, le jeune Paolo est placé à la campagne... Il y découvre les jeux étranges des adultes ; il y connaît ses premiers émois d'adolescent. Mais surtout, il y voit ces animaux - les chevaux - qui le font fantasmer depuis toujours. Spécialement depuis que son grand-père lui a parlé de l'un d'eux, un cheval appelé Fulmine, "si rapide que les roues de son cabriolet prenaient feu!". Un jour, les enfants d'un fermier parlent à Paolo d'un cheval extraordinaire. Un cheval tout blanc dont les Autrichiens, ne pouvant plus l'entretenir, vont bientôt se débarrasser. Ce cheval le fait rêver. Ce cheval, il le désire. Il le veut pour lui. Et commence par lui donner un nom : Tripoli. Hélas! à trois reprises, alors qu'il croit pouvoir le récupérer, l'obtenir enfin, l'affaire échoue, pour des raisons trois fois différentes, dont Paolo n'est pas responsable, mais dont il se sent tout de même coupable. Cette émouvante histoire, racontée avec une infinie délicatesse, est le récit d'un échec amoureux, d'un amour fantasmé, d'une relation impossible entre un enfant et un cheval. On retrouve dans ce magnifique roman cette faculté à saisir les émotions, la fragilité, les troubles de l'adolescence que celle dont Quarantotti Gambini avait fait preuve dans Les Régates de San Francisco. Mais l'immense succès de ce dernier a fait de l'ombre au Cheval Tripoli, publié dix ans plus tard (1959) en France et jamais réédité depuis; un chef-d'oeuvre peut en cacher un autre...






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