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C'est une invitation à la lecture passionnée, mais critique, que cette Ouverture de la chasse. Dominique de Roux n'a eu de cesse, sa vie durant, de pourfendre la littérature sans enjeu, se cacherait-elle sous le masque trop avantageux de l'avant-garde. Dans les essais et les pamphlets dont il a composé ce livre, en 1968, il dénonce la logomachie à laquelle s'est réduite la littérature. A l'inverse, il exalte le langage de l'action qui, par sa charge poétique, nous sauvegarde de la théorie. Ainsi se montre-t-il à la fois brillant polémiste et fervent propagantiste. À des critiques, parfois des plus violentes, à l'encontre de Jean-Pierre Faye, Philippe Sollers, Herbert Marcuse, répondent des hommages enthousiastes à Witold Gombrowicz, Ezra Pound, Claude Pélieu et la beat generation, Jean-Luc Godard et Constantin Brancusi. Langage de l'action oblige, il invite à la relecture de l'histoire immédiate en traitant, entre autres, des événements de Mai ou de l'" internationale gaulliste ". Qu'il s'agisse de l'observation de la vie littéraire ou de la vie politique, le but est le même : ébranler le " confort intellectuel ", bouleverser les repères afin de libérer le goût et le jugement de la pesanteur de l'opinion, du carcan des idéologies. L'Ouverture de la chasse est un manuel de combat.






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