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Le 11 avril 1998 s'amorce pour les parents de Jean-Christophe le combat d'une vie. Alors qu'à 18 ans tout semblait lui sourire, l'adolescent périt après une soirée avec des amis dans un accident de la route : son scooter est percuté par un chauffard. Comble de la lâcheté humaine : celui-ci prend aussitôt la fuite. Commence alors pour Patrick et Cécile un long parcours jalonné d'épreuves et de désillusions. A la détresse s'ajouteront bientôt la rage et la révolte l'enquête est mal orientée, la procédure bâclée, leur fils, bafoué, est tué une seconde fois par la justice française. Trois heures à tuer, c'est une ultime torture à endurer, avant que ne soit rendue une parodie de verdict par le tribunal. Trois heures à tuer, c'est un fragment d'éternité où défilent le bonheur passé et sa désarmante simplicité. C'est aussi l'occasion d'égrener les heures qu'il reste à vivre, car il faudra trouver la force de survivre à cet enfant afin que " sa mort soit à la hauteur de sa vie ". Ce témoignage à deux voix, des plus bouleversants, résonne comme une confidence adressée au fils disparu. Résurgences et réminiscences poignantes viennent peupler le récit de ce combat désespéré. Le lecteur assiste là, entre les maux, à une vibrante et émouvante déclaration d'amour. C'est aussi un hommage aux victimes de la route arrachées à la vie par l'irresponsabilité des hommes dont la justice ne fait parfois aucun cas.






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