" Il la dévisagea. Elle avait des cernes sous les yeux, les rides qui couraient sur son visage étaient plus creusées. " Que se passe-t-il, Saâda, tu es souffrante ? " Bras croisés, les mains sous les aisselles, elle baissa la tête, silencieuse... " Avec une infinie délicatesse, ce recueil de nouvelles nous invite à partager quelques instants de la vie et de l'intimité de femmes algériennes exemplaires, cru destin meurtri entre passé et présent. De poignantes histoires souvent marquées par la cruauté. Rien ne me manque est la traduction d'une expression arabe qu'on avance pudiquement pour ne pas gémir, pour ne pas hurler, lorsque tout va mal.