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« En ce quatorze septembre de l'an mil neuf cent quarante-quatre, j'ai tué un homme à la guerre. Un Allemand. Un nazi. » Ainsi débute La Joie du soldat, roman confession, oeuvre tragique et truculente, sans équivalent dans les annales de la littérature russe.
Engagé volontaire, Victor Astafiev fait la guerre comme simple soldat. Plusieurs fois blessé, plusieurs fois décoré, il en revient la rage au ventre, pour plonger dans la dégradante réalité soviétique de l'après-guerre. Une rage dirigée contre le système qui a « tué le peuple ». Astafiev devient écrivain contre la vérité officielle. Il se met à écrire pour dire comment des millions de « petits gars » comme lui ont « vraiment vaincu Hitler ». Seule la littérature, il en est persuadé, peut rendre intelligible cette indicible vérité.
Une vérité qui, grâce au génie de Victor Astafiev, devient une prose étincelante, pleine de cette compassion propre à la grande littérature russe que Thomas Mann tenait pour sacrée.
Paysan sibérien et écrivain hors du commun, Victor Astafiev est sans doute le dernier grand auteur russe du XXe siècle.

Victor Astafiev (1924 – 2001) est l'auteur de nombreux romans et récits qui ont souvent pour thème la Seconde Guerre mondiale. Publié en 1998, La joie du soldat s'est tout de suite imposé comme un chef-d'oeuvre de la littérature russe contemporaine.

Traduit du russe par Anne Coldefy-Faucard.







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