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Mort et au-delà dans l'Egypte ancienne

Jan Assmann (Auteur)
Nathalie Baum (Traduction)

" L'homme est l'animal qui doit vivre en se sachant mortel et la culture est le monde que l'homme édifie pour pouvoir vivre avec ce savoir. "

Comment la mort est-elle considérée par les Anciens Égyptiens ? Est-elle rejetée au bout de la vie ou intégrée au tissu de celle-ci ? Avec cette question, inspirée par Heidegger, s'ouvre un monde d'images. La mort est d'abord rupture physique, déchirement symbolisé par l'assassinat d'Osiris, dont Seth disloque le corps et disperse les membres. À cette image de dislocation répond celle de la quête d'Isis, qui collecte les membres d'Osiris afin de reconstituer son corps, de lui redonner forme et par là même de le ramener à la vie : la mort peut ainsi être " traitée ". Analysant le parcours dessiné par les mythes, Assmann montre que le trépas est passage du monde de la mort à la vie éternelle d'un esprit transfiguré. Le défunt s'intègre alors à la course solaire, qui le fait renaître chaque jour.
Mais, pour les vivants, ce voyage ne peut s'accomplir qu'à travers un ensemble de pratiques et de liturgies funéraires : les rites et récitations qui visent à glorifier le mort, mais aussi à le protéger et à l'équiper ; la nuit de veillées horaires précédant l'enterrement ; le cortège funèbre et les jeux cultuels ; le rituel d'ouverture de la bouche à l'entrée de la tombe, devant la momie dressée au soleil. C'est ce monde disparu d'activités dans et au-delà de la mort que l'auteur fait ainsi revivre.
Égyptologue internationalement reconnu, Jan Assmann offre avec ce grand livre une synthèse magistrale de la religion funéraire égyptienne et une contribution majeure à l'étude des rapports de la mort et de la culture.







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